mardi 26 février 2013

Et la relâche fut!

Enfin, la mi-session est arrivée! Elle touche aussi par conséquent le blogue du Participe. Du coup, les billets cesseront jusqu'au 11 mars...à moins vraiment que l'Académie française ne soit dissoute...et encore là... D'ici là, vous pouvez, si l'ennui se fait trop fort, participer au concours des mots croisés en remplissant la grille suggérée! Ne vous gênez point, il manque des participants. Sinon, vous pouvez consulter la blogue de Monsieur Jacques B. Bouchard, http://jackaimejacknaimepas.blogspot.com duquel j'emprunte une image que j'aime bien. Allez, à bientôt! -Professeur C.

Image tirée du blogue de Jacques B. Bouchard
http://jackaimejacknaimepas.blogspot.com


Twitter et le monde de l'édition

L'image est tirée du site
http://depravation.over-blog.com
Lu sur Twitter: «On lui avait affirmé que le monde de l'édition était un panier de crabes. Il écrivit donc son roman sur le sable, chaque jour à marée basse. »

- @centquarante
 
 
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Avouez qu'avec tant de crabes ainsi placés sur la route, il nous vient l'envie de rouler à toute vitesse sur eux non? Et quel bruit ça produirait! Des Rice Crispies je vous dis! Mouahahahahhahah!

lundi 25 février 2013

Un « Bescherelle » des verbes en ligne

Aujourd'hui, un peu de publicité; celle faisant état d'un site internet que les profs utilisent quotidiennement : le conjugueur que vous pouvez voir à l'adresse suivante: www.leconjugueur.lefigaro.fr. Notez le nuage de mots dans la section de droite; ce sont les verbes les plus consultés sur le site. Et tandis que nous sommes dans la publicité, aussi bien bien faire le clin d'oeil au slogan disant qu'il faut « conjuguer les êtres avec les avoirs » !

Du reste, avec ses teintes de bleu et de blanc, le conjugueur passe soit inaperçu sur notre blogue, soit parfaitement adapté. Bonne découverte et vive le Figaro! - Professeur C.



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Le concours du Participe autour des mots croisés est toujours en vigueur et le sera jusqu'au retour de la mi-session, à savoir le lundi 11 mars 2013. Rendez-vous sur le lien précédent, téléchargez la grille des mots croisés, imprimez-là. Une fois complétée, il vous suffit de venir la porter dans les locaux du Participe. Bonne chance! - Professeur C.

dimanche 24 février 2013

L'orthographe dans les courriels


Voici ce qu'on pouvait trouver aujourd'hui dans le site de La Presse sous la plume du journaliste Samuel Larochelle;  un article parlant du courriel dans les milieux professionnels. - Professeur C. 

Courriels au bureau: étiquette, orthographe et ton!


L'image est tirée du site de
François Charron au www.francois
charron.com
Si le courriel est le moyen de communication le plus utilisé sur le marché du travail, il exige doigté et concentration pour éviter les mauvaises interprétations. Attention donc aux binettes, aux formules faciles et aux fautes. Bref, on n'écrit pas comme on parle.
Lors de ses conférences sur la communication et la prévention de conflits en milieu de travail, la psychologue Éveline Marcil-Denault dénote des contradictions dans l'utilisation des courriels. «Les gens sont sensibles à ce qu'on leur écrit, mais ils sont souvent moins conscients de la teneur de leurs propres messages. Par exemple, quand un patron reçoit 200 courriels par jour et qu'il répond de façon succincte, ses messages peuvent être déstabilisants. Des employés anxieux peuvent interpréter le délai de réponse ou la teneur des mots comme un désaveu ou une critique injustifiée. L'ambiguïté d'un courriel peut provoquer beaucoup d'inquiétude, d'incompréhension ou de colère. C'est important d'apprendre à connaître nos interlocuteurs. Plusieurs entreprises ont d'ailleurs établi des ententes de communications pour clarifier les règles du jeu sur le délai de réponse, l'utilisation des courriels et le ton des messages.»
Le courriel s'impose par sa rapidité, sa gratuité et sa capacité à abolir les distances. Cette impression pousse de nombreux travailleurs à écrire avec un style relâché, qui nuit à leur image et à celle de leur employeur.
On n'écrit pas comme on parle
Selon Marie-Éva de Villers, directrice de la qualité de la communication à HEC Montréal, les internautes font souvent l'erreur d'appliquer les règles de la communication orale à leurs courriels. «On écrit un peu n'importe comment en se disant que ça ne compte pas, comme avec les textos. Ce n'est pas tant par manque de considération pour ceux à qui on écrit, mais plutôt par nonchalance. Puisqu'on ne voit pas nos interlocuteurs, il faut éviter de recourir aux majuscules intempestives, au caractère gras, au rouge ou aux points d'exclamation, dont les effets abrupts ne conviennent pas aux situations de communication professionnelle.»
L'ordinateur dépersonnalise souvent la communication. Les usagers doivent privilégier les phrases positives et les formules de politesse afin d'humaniser leurs courriels. Ils doivent aussi éviter le second degré qui risque d'être mal interprété à l'écrit. «Dans un contexte où on communique avec des gens qu'on connaît bien ou à des collègues, on peut se permettre d'utiliser les binettes (smileys) pour atténuer notre propos. Mais c'est à éviter absolument avec la direction ou un client, précise Mme de Villers. Même chose avec les salutations et les expressions trop familières. Si on les utilise, c'est un peu comme si on tutoyait quelqu'un qu'on ne connaît pas. Au travail, il faut éviter tout ce qu'on n'écrirait pas dans une lettre officielle.»
Maladresses
L'image est tirée du site www.ya-graphic.com
Même si les qualités professionnelles d'un travailleur ne se résument pas à son utilisation du français, les maladresses de la langue peuvent lui nuire considérablement. «La syntaxe rudimentaire, les phrases trop courtes, les coquilles, les répétitions, les mots omis, les fautes d'orthographe, les abréviations et le vocabulaire limité peuvent être très dommageables», explique Marie-Éva de Villers, qui est l'auteure du Multidictionnaire de la langue française.
La psychologue Éveline Marcil-Denault croit qu'il s'agit ici de l'effet de halo. «Les gens qui valorisent la communication écrite vont porter un jugement défavorable sur l'auteur d'un courriel dont la forme est déficiente. Ils peuvent croire que leur interlocuteur ne se relit pas ou qu'il manque de culture, et se dire que le produit ou le service de l'organisation ne sera pas à la hauteur. Tous les aspects de la communication et de l'image ont un impact à différents degrés.»

vendredi 22 février 2013

La phrase de la semaine


L'image est tirée du site
 http://www.mangin.tv/chroniques/troyen.Sisyphe.html
Lu sur Twitter :  Par pur sadisme il dit à son ami :   
« Alors, ça roule 
Sisyphe? »
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Le concours du Participe autour des mots croisés est toujours en vigueur et le sera jusqu'au retour de la mi-session, à savoir le lundi 11 mars 2013. Rendez-vous sur le lien précédent, téléchargez la grille des mots croisés, imprimez-là. Une fois complétée, il vous suffit de venir la porter dans les locaux du Participe. Bonne chance! - Professeur C. 

jeudi 21 février 2013

Vuoi signore pasta ?

Un peu comme quelqu'un qui échappe une fourchettée de spaghettis sur sa magnifique chemise blanche, une bombe a explosé ce mardi 19 février 2013 dans les milieux linguistiques et dans celui des restaurateurs du même coup. Les dégâts ne sont pas jolis et comme vous le savez, la sauce à spaghettis salit ...profondément!

Dans les réseaux sociaux (lisez ici Twitter) cette bombe a déjà un surnom: « le pastagate.» Quelle en est sa cause? Eh bien, le tout a démarré au restaurant Buena notte à qui l'OQLF (l'Office québécois de la langue française) a demandé d'écrire en français la section de leur menu intitulée Pasta  et ce à la suite d'une plainte d'un citoyen.  Voilà ce qu'on pouvait lire sur le fil de nouvelles Twitter:


« Buenanotte a reçu une lettre de la part de l'Office québécois de la langue française pointant l'utilisation du mot pasta  sur son menu. »

Évidemment, l'Office de la langue a commenté l'incident par le biais du communiqué suivant:


Heureusement, l'OQLF a fini par reconnaitre qu'il y a eu excès de zèle dans l'application des lois. Toutefois, le « pastagate » a eu le temps de faire des dommages à l'image du Québec, de son gouvernement et de ses habitants. À titre d'exemple, si l'on tape les mots-clics (je n'écrirai pas le mot-dièse de peur de démarrer une autre controverse) #OQLF et #pastagate ces jours-ci, on tombe sur quelques-uns des gazouillis suivants:




Quelle galère quand même non? Mais comment peut-on finir ce billet de manière arrogante et déplacée? Ah oui! « Prendriez-vous un petit verre de vino Monsieur? Nous avons d'excellents Chianti à vous faire goûter.»

-Professeur C.
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Le concours du Participe autour des mots croisés est toujours en vigueur et le sera jusqu'au retour de la mi-session, à savoir le lundi 11 mars 2013. Rendez-vous sur le lien précédent, téléchargez la grille des mots croisés, imprimez-là. Une fois complétée, il vous suffit de venir la porter dans les locaux du Participe. Bonne chance! 

mercredi 20 février 2013

À propos de la météo

L'image est tirée du site
www.auracan.com
Lu su Twitter:

« Si Goscinny était encore vivant, il y aurait un Gaulois appelé Réchauffementclimatix. »

- @machinaecrire

mardi 19 février 2013

La phrase de la semaine - Pennac



« Une bonne classe, ce n'est pas un régiment qui marche au pas, c'est un orchestre qui travaille la même symphonie. »

- Daniel Pennac dans Chagrin d'école

lundi 18 février 2013

Encore un livre qui parle d'orthographe!



Décidément, le rôle du mauvais élève devenu référence en éducation a le vent dans les voiles ces derniers jours dans le blogue du Participe. En effet, aujourd'hui, 18 février, on commence la semaine avec une découverte ou une suggestion lecture du livre de Daniel Picouly qui selon la journaliste Andrée LeBel de La Presse est « [...] un petit livre charmant, joliment écrit, qui respire l'authenticité. Daniel Picouly, issu d'un milieu populaire, avec 12 frères et soeurs, se souvient des ses premières années scolaires alors que l'orthographe était sa bête noire.

Devenu professeur et écrivain, il est invité à son ancienne école. Sans complaisance et surtout sans succomber à la tentation de faire la morale, il jette un regard plein de tendresse sur l'année de ses dix ans.Ce livre est un baume pour les parents qui désespèrent de l'avenir de leurs enfants aux prises avec des difficultés scolaires.


Daniel Picouly est écrivain, scénariste et animateur
télé de l'émission Café Picouly...en plus d'avoir une
gueule de rock star, trouvez pas? 
Un élève qui multiplie les fautes d'orthographe peut très bien réussir sa vie d'adulte. Et même devenir un excellent professeur comme Picouly, qui fait preuve de compassion envers ses élèves les moins doués.
La forme du livre est originale, l'écriture, alerte, et il s'en dégage beaucoup de fraîcheur. Des réflexions d'une grande justesse sur l'apprentissage sont livrées avec beaucoup d'humour dans ce texte que l'auteur interprète également sur scène comme un long monologue.
C'est un livre plein de générosité. Daniel Picouly est l'auteur de nombreux succès dont L'enfant léopard (prix Renaudot 1999). » 
Avec tant d'idées en lien avec le livre de Pennac et à seulement 124 pages, il faut avouer que la tentation est grande d'aller feuilleter cette autre vision de l'école française. - Professeur C.
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Le concours du Participe autour des mots croisés est toujours en vigueur et le sera jusqu'au retour de la mi-session, à savoir le lundi 11 mars 2013. Rendez-vous sur le lien précédent, téléchargez la grille des mots croisés, imprimez-là. Une fois complétée, il vous suffit de venir la porter dans les locaux du Participe. Bonne chance! 

vendredi 15 février 2013

À propos de la météorite de l'Oural


Lu sur Twitter en ce vendredi 15 février: 


...pour la vérité linguistique, il faut dire une météorite.

L'image est tirée du site www.lefigaro.fr
Évidemment, la discussion faite ici sur les météorites a pour source une actualité qui s'est produite dans la ville de Tcheliabinsk. Toutes les informations cosmiques sont au bout de ce lien:

http://www.lapresse.ca/international/europe/201302/15/01-4621907-une-pluie-de-meteorites-fait-pres-de-1000-blesses-en-russie.php

Professeur C.

La phrase de la semaine - Bob Hartley



« Le succès, c'est un choix. » 

- Bob Hartley, entraîneur des Flames de Calgary.

jeudi 14 février 2013

Lecture en cours... Chagrin d'école!

Chagrin d'école de Daniel Pennac. J'adore
ces images où la toile de fond floue imite
les émissions littéraires professionnelles.
Ne trouvez-vous pas?
Pour mon cours intitulé Tutorat, et particulièrement pour mes élèves en Sciences, lettres et arts, nous nous sommes proposés le livre de Daniel Pennac Chagrin d'école. Voilà là où nous en sommes. Vous désirez en connaître un peu plus? Voici un court résumé qu'on peut retrouver sur le merveilleux site www.evene.fr :


« Non! pas un livre sur les cancres, sur la douleur de ne pas comprendre et ses dégâts collatéraux ! »

Chagrin d'école, dans la lignée de Comme un roman, aborde la question de l'école du point de vue de l'élève, et en l'occurrence du mauvais élève. Daniel Pennac, ancien cancre lui-même, étudie cette figure du folklore populaire en lui donnant ses lettres de noblesse, en lui restituant aussi son poids d'angoisse et de douleur. Le livre mêle les souvenirs autobiographiques et les réflexions sur la pédagogie, sur les dysfonctionnements de l'institution scolaire, sur le rôle des parents et de la famille, sur le jeunisme dévastateur, sur le rôle de la télévision et des modes de communication modernes, sur la soif de savoir et d'apprendre qui, contrairement aux idées reçues, anime les jeunes d'aujourd'hui comme ceux d'hier.

-Professeur C. 

P.S. N'oubliez pas que le concours du Participe du Cégep de Jonquière se déroulera jusqu'au retour de la mi-session. Nous dévoilerons le gagnant le lundi 11 mars. 

mercredi 13 février 2013

mardi 12 février 2013

Un autre concours; des mots croisés!

Puisque le concours portant sur les abréviations s'est terminé en ce vendredi 8 février, il nous faut vous en offrir un tout nouveau. Ainsi, ce sont des mots croisés que nous vous suggérons et ce pour les 3 prochaines semaines. À l'enjeu, 50 $ en chèque-cadeau de L'Encrier. Comment faire? Eh bien, il vous suffit de télécharger l'image placée à la suite de ce billet, l'imprimer, puis de travailler avec internet et bien des dictionnaires. Il ne vous restera plus qu'à venir déposer votre chef d'oeuvre au local du Participe situé au 411.1 du Cégep de Jonquière.  L'équipe du Participe vous souhaite la meilleure des chances et le plus grand des plaisirs à trouver les réponses aux questions posées. - Professeur C.

Cliquez sur l'image afin de pouvoir télécharger le document et l'imprimer. 

lundi 11 février 2013

Une phrase de la semaine

Lu sur Twitter: 

« En français, la prof te fait découvrir des choses que même l'auteur du texte n'avait pas remarqué.»

dimanche 10 février 2013

Les chevals existent-ils?


par Marie-Ève Girard, stagiaire au Participe


Image tirée du site www.dragonfantasy.centerblog.net
Il m'est arrivé tout récemment d'avoir une discussion avec mon jeune frère de 18 ans dans laquelle le mot chevals est arrivé sur le tapis. Pleine de bonne volonté j’ai alors rectifié : « Chevaux! ». Je me suis rapidement fait dire que le terme chevals, c'est-à-dire le pluriel du mot cheval était maintenant accepté.

Faites-vous partie de ces gens qui ont entendu ou qui entretiennent cette légende? Navrée de vous le dire, mais ce terme possédant tout de même un certain charme ne fait toujours pas partie de la norme de la langue française et pourrait vous valoir une faute dans votre prochaine rédaction. La légende va même parfois jusqu'à stipuler que tous les pluriels se terminant en -aux traditionnellement seraient désormais acceptés et valides en -als.

Cette légende remonterait jusqu'aux années 1980. L'Acamédie française serait à l'origine de ce changement, ayant brièvement accepté le pluriel -als pour les mots se terminant en -aux. Cependant, une brève recherche nous permet de constater l'absence d'une telle proposition et le dernier dictionnaire de l'Académie s'en tient toujours aux bons vieux chevaux.

L'Académie française. Image tirée du site dpov.fr.
Une autre piste mettrait également la faute sur la réforme de l'orthographe proposée en 1990. Il est bien vrai que ces rectifications orthographiques ont fait disparaitre certaines incohérences dans la langue française afin de la rendre plus transparente, mais le pluriel en -aux ne faisait pas partie de ces rectifications.

Le mythe de chevals semblant être particulièrement actif au Québec, certains ont pensé qu'une autorité québécoise en matière de langue pourrait en être à l'origine. L'Office québécois de la langue française nous rappelle cependant avec véhémence que le pluriel de cheval est encore et toujours chevaux. D'ailleurs, selon l‘Office, cette graphie serait due à une erreur de la part des moines copistes médiévaux :


Cheval devient chevaux au pluriel en raison de l'évolution historique du mot. Au cours du
passage du latin aufrançais, la consonne l suivie d'une autre consonne, en l'occurrence le s
du pluriel, s'est transformée enu (prononcé ou). On avait donc chevaus comme pluriel de
cheval. C'est le même phénomène qui a faitque alba est devenu aube, prononcé à l'époque aoube.


De plus, pour transcrire la finale us de chevaus, on utilisait un signe abréviatif qui ressemblait à notre
x et que les scribes par la suite ont confondu carrément avec le x lui-même. On a donc eu la graphie
chevax. Lescopistes ont ensuite rétabli le u qu'on croyait avoir oublié, ce qui a donné la graphie que
nous connaissons encore maintenant : chevaux.1

Le ministère de l'Éducation du Québec est lui aussi nommé comme instigateur de ce changement.
La rumeur est fausse, mais peut-être que l'épreuve de français écrit de 1998 a contribué à l'alimenter.
En effet, parmi les textes fournis par le ministère se trouvait un poème de Michel Garneau provenant du
recueil Les petits chevals amoureux. Dans ce poème figuraient des mots tels que chevals et animals
employés ainsi dans ce contexte pour créer un effet de style. Il est probable que certaines personnes
auraient alors conclu que ces pluriels inhabituels étaient désormais acceptés par le ministère de
l'Éducation du Québec.

Voici donc un mythe démenti. La graphie chevals n'est acceptée par aucune institution linguistique; 
continuez alors d'écrire chevaux mais n'oubliez pas : festivals, bals, carnavals, banals, navals, natals 
et fatals!
Crédit photo: www.hopela.com












1 Banque de dépannage linguistique, Office québécois de la langue française, 
http://66.46.185.79/bdl/gabarit_bdl.asp?t1=1&id=1554



Source : Druide Informatique, enquêtes linguistiques : questions épineuses et curiosité étymologiques

vendredi 8 février 2013

Des nuages sur nos pages

L'un des modules les plus intéressants qu'il peut y avoir sur un site électronique est sans contredit le nuage de mots. Parce qu'il contient l'ensemble des thèmes, des mots et surtout des idées d'un lieu électronique, il permet en un coup d'oeil de voir ce qu'il y a « au-dessus de nos têtes » si vous me permettez l'expression. Admirez l'inversion de la dernière phrase.


Par un pur bonheur, le blogue du Participe en contient un dans sa marge de droite. Si vous visitez le blogue au cours des prochains jours, semaines et mois espère-t-on, vous serez en mesure de constater que certaines idées prendront de plus en plus d'ampleur. Des « Chroniques linguistiques » qui étaient seules dans le cumulus, nous espérons passer à plus de diversité linguistique. Là réside tout le plaisir de continuer d'écrire le blogue: prendre connaissance de nos tendances, voir le dessin du nuage se transformer et...peut-être en faire un calligramme si l'actualité le permet. Ne serait-ce pas le nec plus ultra que de pouvoir dessiner quelque chose et ainsi se rapprocher des arts et bien sûr de la littérature? Du reste, admettez qu'il vous est sûrement arrivé de regarder des nuages se faire et se défaire au gré des vents qui les déchirent et les refont comme des marionnettes de papier. «Ce passage là était vraiment bien...» chante Souchon dans sa chanson Le Baiser

Le calligramme est une forme d'écriture qui a été remise au goût du jour (si l'on parle en terme de modernité) par Guillaume Apollinaire  (né Wilhelm Albert Włodzimierz Apolinary de Kostrowicki herb. Wąż. « Oulà, il devait trainer son permis de conduire dans un cartable! » nous dirait un personnage de François Pérusse.) Dans l'image de droite, on peut voir un chat calligramme dans toute sa splendeur. Bon sang! Un chat! C'est le porte-miaou, pardon le porte-parole du CCDMD. Vite au boulot ! - Professeur C. 

Pour la vidéo de Souchon, c'est juste en dessous! 
 

jeudi 7 février 2013

Le mot pour la frime



Savez-vous ce que veulent dire les mots «primesautier», «coi», «pétuner» «virago» et «gibecière»? Voilà des mots que vous pourriez lire dans le site internet « Le Mot pour la frime » qui est un site culturel qui vous propose chaque jour de découvrir un mot oublié ou délaissé de la langue française pour le remettre au goût du jour, l'utiliser dans une conversation, s'en amuser, l'employer pour frimer devant les amis. Ainsi, le site Le Mot pour la frime vous invite donc dans le monde de la culture de la langue française et littéraire. Vous y trouverez même des vidéos amusantes qui serviront à passer du bon temps.

Allez, Télécino, un petit bout de film pour nous amuser: en spectacle, Roland Magdane




Bonne lecture les frimeurs! - Professeur C.

mercredi 6 février 2013

Le progrès et l'espoir


La pensée de la semaine nous vient d'Étienne Klein, un physicien français, qui a écrit sur Twitter: @franceculture
« L'idée de progrès »  a pour anagramme « Le degré d'espoir »  À lire le titre du billet, on dirait une fable de La Fontaine, non? Il manque peut-être un peu d'animaux.  

mardi 5 février 2013

Aimer, c'est apprendre


« Il n'y a qu'une seule façon d'apprendre, c'est en aimant. L'indifférence n'a pas de mémoire.»  

lundi 4 février 2013

Charlie Brown au pays des mots

Crédit photo: www.quotecollection.com
Ce weekend, à la télévision, il y avait comme toujours des dessins animés.

 Parmi eux, un retenait l'attention du Participe; celui de Charlie Brown et de son fidèle compagnon Snoopy. La raison en est fort simple; c'est qu'on y discutait mots et orthographe dans le récit présenté.

 En effet, le célèbre garçon au chandail jaune et aux culottes courtes se fait encourager à participer à un concours d'orthographe scolaire. De là notre intérêt!   

Envie d'en savoir les tenants et aboutissants? Voici donc sans tarder le synopsis offert par le site www.cinema.nouvelobs.com :  «  Charlie Brown est désespéré : il ne sait ni lancer un cerf-volant, ni rattraper une balle au baseball. Il se rend chez un psychiatre et lui confie son malheur. Celui-ci lui fait une projection cinématographique de ses défauts et Charlie ressort encore plus déprimé. Il se confie alors à son ami Linus - ce petit garçon qui garde toujours le sourire, car il ne se sépare pas de sa couverture bleue - et celui-ci lui conseille de faire le concours d'orthographe de l'école. » 
Crédit photo: www.smatdestinations.com


Enfin, ce qu'on peut retenir des efforts de Charlie Brown et de son papa (réel) Charles M. Schulz (1922-2000) « [...]  qui aura écrit et dessiné quotidiennement sans interruption et sans assistance d'octobre 1950 jusqu'à sa mort 17 897 bandes [...] »  (cf.. Wikipedia) est qu'il faut être persévérant au quotidien! - Professeur C. 

vendredi 1 février 2013

Le vendredi, c'est Vendredi lecture


Même après 2 jours de congés improvisés, (quelle petite semaine!), il faut reprendre là où on a laissé. De quelle information pourrait-on discuter? Eh bien, comme nous sommes vendredi, je vous parle d'un site internet qui fait fureur sur Twitter, à savoir, Vendredi lecture dont les buts sont à la fois publicitaires et pédagogiques. Ainsi, les vendredis, évidemment, les gens de @vendredilecture proposent un questionnaire en temps réel fort amusant et instructif. Voilà! Visitez le site et participez au questionnaire chaque semaine sur Twitter en vous mesurant aux lecteurs de la francophonie mondiale! - Professeur C.