vendredi 31 mai 2013

C'est un au revoir!

Voilà, le blogue du Participe est arrivé à la fin de sa session. J'ai eu un grand plaisir à trouver les sujets qui
Crédit image: www.nohighscore.com
ont fait l'objet de mes billets tout au cours de cette période hivernale. C'est maintenant l'heure des vacances et elles sont bien méritées. Hourra!

Je remercie tous les lecteurs et lectrices du  blogue qui sera fort probablement de retour en septembre. D'ici là, amusez-vous bien! À très bientôt!

-Professeur Dom Ouf! vive le farniente Collard.

jeudi 30 mai 2013

Miss Univers Canada: la gagnante profite d'une faute de frappe (

Le site La Presse nous fait connaître un article que l'Agence France-Presse a publié  cette semaine.

Denise Garrido, 26 ans, a été couronnée samedi, mais 24 heures
 plus tard son titre lui était retiré. 
Les organisateurs de Miss Univers Canada étaient dans l'embarras mercredi après qu'il fut révélé que la jeune femme ayant remporté mercredi le concours de beauté ce weekend n'était en fait que la quatrième du classement et avait profité d'une faute de frappe. 
Dans un communiqué, le directeur du concours, Denis Davila, a attribué cette bévue à un employé inexpérimenté ayant commis «une faute de frappe» en recopiant dans un tableur informatique les notes des juges rédigées à la main sur des morceaux de papiers.
L'erreur a été détectée par un audit indépendant mené après l'événement.
Denise Garrido, 26 ans, a été couronnée samedi, mais 24 heures plus tard son titre lui était retiré -- la jeune femme perdant ainsi la chance de participer à la finale de Miss Univers en décembre.
«J'ai été choquée», a-t-elle déclaré à l'AFP. «J'avais réalisé mon rêve et tout d'un coup il m'a été enlevé». «Cela m'a fendu le coeur, j'ai été très déçue», a encore dit la jeune femme originaire de Bradford, au nord de Toronto (centre du Canada).
La véritable gagnante se nomme Riza Santos, 26 ans. Elle recevra sa couronne à Calgary samedi, a indiqué un porte-parole de l'organisation.
Denise Garrido tente pour sa part de rester positive, notant qu'elle n'oubliera jamais qu'elle a été couronnée reine de beauté du Canada, «même si cela n'a duré que 24 heures».

mercredi 29 mai 2013

Une illusion dans une zone scolaire

Voici ce que le site Earth pics offrait hier dans son fil de nouvelles Twitter; une photographie d'une illusion d'optique dessinée sur la traverse des élèves devant leur école.

Vous reconnaîtrez sûrement les personnages que sont dans l'ordre Marcie, Lucy, Charlie Brown ( voilà la deuxième fois que je parle de lui cette session.), Snoopy et Woodstock.

Compte tenu que le Cégep de Jonquière possède aussi ses propres traverses de piétons et qu'il faut être très vigilant pour les emprunter, il me semblait que cette image était tout appropriée.

En toute honnêteté, serait-il intéressant de proposer cette idée aux administrateurs de notre école?

J'ai presque envie de leur envoyer l’hyperlien de mon billet.
- Prof Dom je suis plus génial qu'ils le croient. Collard.



mardi 28 mai 2013

Le Robert 2014 sort...le 6 juin.

Selon Livres hebdo.fr 

Le Robert 2014 surfe sur les tendances

Publié le 28 mai 2013 par vt
Du mariage pour tous au microblog, de fricadelle à choupinet, le Petit Robert annonce ses ajouts pour l'édition 2014, qui comprend également Marc Dugain, Maryse Condé et Yasmina Khadra.
Ai Weiwei, Marc Dugain, Maryse Condé, Mo Yan entrent dans Le Robert illustré, qui paraîtra le 30 mai, et Yasmina Khadra, Marie Laberge, Jonathan Littell, Alice Munro sont les nouveaux auteurs inscrits dans Le Petit Robert de la langue française 2014, en librairie le 6 juin.

Parmi les nouvelles personnalités on trouvera également Cristiano Ronaldo, Lionel Messi, Michel Hazanavicius, Jafar Panahi, Harlem Desir, Pauline Marois ou encore le pape François.

Le dictionnaire a ajouté 150 citations nouvelles parmi lesquelles celles de Jean Echenoz (Des éclairs), Annie Ernaux (Écrire la vie), Marie Darrieussecq (Clèves), Marc Dugain (Avenue des géants), Fred Vargas (L'Armée furieuse), Emmanuel Carrère (Limonov), Delphine de Vigan (Rien ne s'oppose à la nuit), Sorj Chalandon (Retour à Killybegs), Carole Martinez (Du domaine des murmures), Grégoire Delacourt (La Liste de mes envies), Alexis Jenni (L'Art français de la guerre), etc.

Le triple A, l'aquoibonisme, la bien-pensance, le low cost, le mariage pour tous (mais aussi ses déclinaisons : le mariage homosexuel et le mariage gay) sont parmi les mots de l'actualité qui ont été intégrés dans cette nouvelle édition. Plus communément, il sera désormais possible d'utiliser des mots comme bombasse, choupinet, clasher, kéké, ou modeux. Et même énorme aura son équivalent contemporain avec hénaurme. De quoi se perdre en orthographe.

Des termes comme clasher, décomplexé, microblog, viralité, ou des expressions comme bulle médiatique et être dans la boucle ont été ajoutées. Le sens ami, lié aux réseaux sociaux, fait son apparition. On pourra désormais dire de La vie d'Adèle que c'est un film palmé. Des mots francophones comme bas-culotte, fricadelle, agender et matoutou sont aussi mis à l'honneur. Le printemps (d')érable n'a pas été oublié.

Enfin, dans le Petit Robert des noms propres, en librairie le 13 juin, de nouveaux livres sont insérés : Oh...de Philippe Djian, Emmaüs d'Alessandro Baricco, Grand maître de Jim Harrison, Moi, René Tardi, prisonnier de guerre au Stalag IIB de Jacques Tardi... Le film L'écume des jours de Michel Gondry est désormais mentionné.

Déjà on voit des mots nouveaux dans les fils Twitter:


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Semble-t-il qu'il sera possible de lire ou d'utiliser le mot kéké. Bon sang, je suis presque visionnaire! Je parlais justement de Kéké Rosberg dans le paragraphe discutant de la Formule 1. 

Professeur Dom dit Le Clairvoyant Collard. 

lundi 27 mai 2013

Faire du sport, c'est devenir polyglotte ?

Crédit photo: www.topnews.in
C'est la dernière semaine de billets sur le blogue du Participe. Wouhou!

Le site Toile F1 nous apprend que Nico Rosberg a enlevé les honneurs du Grand Prix de Monaco, hier le dimanche 26 mai, une épreuve qui a été marquée par de violents accidents dont les victimes ont été Felipe Massa  (un habitué des accidents graves) et Pastor Maldonado. D'ailleurs, Massa a été transporté à l'hôpital pour fins d'examens tandis que le choc impliquant Maldonado a forcé une interruption de l'épreuve durant une vingtaine de minutes. Mais la raison pour laquelle je veux vous parler de Nico Rosberg est que le jeune homme, un pilote de Formule 1 qui commence à retrouver les traces de son père Keke, parle 5 langues dont le français bien évidemment. 

Ah! quel bonheur que de sortir des sentiers battus de la grammaire pour parler un peu d'autre chose! Soit dit en passant, cette fin de semaine en est une particulièrement intéressante dans le grand monde du sport. (Je n'ai pu trouver de référence française en ce qui concerne le tournoi de golf qui se déroule aux États-Unis.) 

En effet,  la région parisienne accueille cette semaine les meilleures raquettes (c'est une métonymie) du
Crédit photo: www.santabanta.com
monde dans le cadre du tournoi nommé Roland-Garros.Parmi mes préférés se trouve Roger Federer (qui vient tout juste d'entrer dans la monde de la twittosphère). Mais saviez-vous qu'il partage une caractéristique avec Nico Rosberg? Eh bien sachez que le champion helvète parle couramment 5 langues aussi. Ainsi, l'allemand, l'anglais, le français, le suédois entre autres font partie de ses connaissances linguistiques. 


C'est donc à se demander si le sport et la linguistique sont jumelés par une quelconque façon.  De ce pas, je m'en vais courir quelques kilomètres. Peut-être reviendrai-je en parlant couramment l'italien. (C'est un vieux fantasme que j'ai dû me fabriquer en lisant Roméo et Juliette ou en regardant le Canal Évasion.) 

Je vous invite à regarder cette courte vidéo de quelques faits saillants des joutes jouées par Federer. Mais plus encore, soyez attentifs à la cinquante-septième seconde. Vous verrez le Federer Express faire le coup entre les jambes. Foudroyant!



vendredi 24 mai 2013

À propos d'Érik Orsenna

Voici ce qu'on peut trouver sur le site du Figaro...

Anecdote : C'est à cause de ses otites répétées qu'Erik Orsenna a écrit La grammaire est une chanson douce, livre qui allait passionner les Français et le poussa à en écrire d'autres sur le subjonctif, les accents, la ponctuation, les mots… Il l'explique avec cette verve qui ne le quitte jamais: «L'idée de départ était simple. Je ne comprenais pas les questions que l'on posait en français à mes enfants. Les instituteurs n'osaient pas dire grammaire, on disait “Observation réfléchie de la langue”: ORL. C'était
un cauchemar. D'ailleurs, j'avais de nombreuses otites!» Pour rendre moins ennuyeuses les leçons de ses enfants, il décide donc de rédiger un conte qui rencontre un immense succès.

Un quatuor : L'accueil a été tel que des suites lui ont été réclamées:Les Chevaliers du subjonctifLa Révolte des accents, puis Et si on dansait? (sur la ponctuation). Au total, plus de 1,2 million d'exemplaires ont été vendus. 

La finale: Aujourd'hui, Erik Orsenna clôt la série avec La Fabrique des mots. Cette fois, Jeanne devra défier un dictateur qui veut brûler les dictionnaires et réduire le monde en douze verbes et supprimer tous les autres mots…

jeudi 23 mai 2013

Les classiques en nuages de mots

Voici ce qu'on peut lire sur le site Topito: « Vous vous sentez un peu bête de ne pas avoir lu certains grands classiques de la littérature ? Jules Grandin a pensé à vous. Ce cartographe de formation a réalisé une infographie des mots les plus utilisés dans dix des plus grandes œuvres littéraires. Plus les mots sont écrits en gros, plus leur présence est importante. De quoi jouer les malins en soirée et faire comme si vous étiez cultivés. Enfin, un peu.» 

- Professeur Dom qui aime les nuages de mots Collard







mercredi 22 mai 2013

Un théâtre pour amoureux

Vu su Twitter: un théâtre où les amoureux peuvent se coller en cuillère pour regarder leur pièce préférée. Qu'aimeriez-vous regarder avec votre ami(e)? Dom Juan? Roméo et Juliette? Cyrano de Bergerac? Malheureusement, le gazouillis ne dit pas dans quelle ville se situe ce théâtre d'exception.


lundi 20 mai 2013

«Parlez-vous keuf ?»: publication d’un dictionnaire du jargon policier

Voici un article qui a été publié par le journal Libération sur son site internet.


Si vous avez l’habitude de ralentir sur l’autoroute pour regarder un accident, ne vous étonnez pas si un CRS vous traite tout haut de «cref» en riant sous casque. Pour savoir ce qu’il a bien voulu signifier, vous disposez désormais d’un abécédaire publié mercredi par le capitaine de police Gilles Braun, 51 ans: le CRS vous a traité de «con qui regarde en face». Un «sigle utilisé», selon l’auteur, «pour désigner» un automobiliste qui, afin de satisfaire sa curiosité, a l’habitude de «créer des bouchons inutiles voire un sur-accident» en regardant l’événement «survenu en sens inverse». Intitulé «Parlez-vous keuf ?» (Editions Vuibert) - apocope, comme il est expliqué à la lettre K, du verlan des banlieues «quefli» pour flic - le livre regorge, sur plus de 200 pages, d’expressions et acronymes ou sigles couramment utilisés par les forces de l’ordre. «Je me suis lancé dans ce travail il y a trois ans», explique ce policier passé par la PJ, la formation et l’international. «C’est parti du constat de collègues partant en stage à l’étranger qui étaient démunis face au parler de leurs collègues, eux-mêmes étant incapables de leur expliquer le leur.» Il a donc fait appel à sa mémoire afin de rassembler des mots que ne renieraient pas Michel Audiard, San-Antonio et auteurs de polars. A la lettre U, «faire les urines» consiste à «effectuer des recherches sur les antécédents judiciaires» d’un suspect. «Si les urines sont claires, c’est que l’intéressé est inconnu des services». L’auteur cite souvent des choses entendues dans les commissariats. Ici : «On le ramène au poste et on vérifie les urines.» «Beurrer le marmot» c’est corriger un individu pour obtenir des aveux «de manières peu orthodoxes», une méthode d’avant l’ADN, tient-il à préciser. Exemple: «Comme on n’a pas toujours avancé depuis ce matin je vais certainement beurrer le marmot.» «Picard»: un SDF Une «amazone» est une prostituée qui «attend le chaland à bord de son véhicule». Voir aussi, dit l’abcédaire qui renvoie souvent à d’autres expressions, «aller aux asperges» (sur le lieu de travail de la prostituée), «chandelle» (être sur un haut tabouret pour appâter le client), «gagneuse», «marmite», «michetonneuse», «tapineuse». Une «angine de comptoir» ? Une personne «sortant d’un bar en état d’ivresse». Un «Picard» ? Surnom donné à un SDF «retrouvé décédé dans la rue en hiver». «Avoiner» est «corriger une personne», dans le cas d’un différend.

Voir aussi, est-il écrit, «mettre une trempe», «bomber la guérite», «chicorer» ou «chiffonner». Un «bol alimentaire» désigne l’estomac dans le cadre d’une autopsie, le «mur des lamentations» le fastidieux tableau des permanences judiciaires dans les services de police et de gendarmerie. «Aller aux morilles», c’est se rendre au service des objets trouvés pour y apporter son écot. «Aller à la poule» déposer plainte au «poulailler», le commissariat «essentiellement fréquenté par des poulets», écrit Braun, «sobriquet de basse-cour employé pour désigner un policier». Darry Cowl était le surnom d’un ministre de l’Intérieur des années
1980, Pierre Joxe; un «saucisson» est une affaire «sans intérêt» désignant aussi une personne ficelée lors d’une agression. Le «cul-de-jatte» est ce policier qui ne fait que des procédures, ne sortant jamais de son commissariat. «Aller aux éponges» veut dire passer une visite médicale des poumons, tous les six mois pour certains agents parisiens. «Le policier, cogne, condé, flic, keuf, schmitt, bourre, lardu, poulet, dispose d’une assez large gamme de dénominations qui ont passé les siècles en se modernisant», théorise, dans la préface de l’ouvrage, le criminologue Alain Bauer. «Il était utile» de disposer «d’une pierre de Rosette du policier en action» afin de «comprendre les messages codés et les acronymes inventés par d’audacieux bureaucrates», ajoute-t-il.

- Bon il est vrai que l'article s'adresse plutôt aux Français, mais il faut bien se cultiver un peu!

vendredi 17 mai 2013

Une école qui fait peur à la population

    Peut-être avez-vous vu cette image qui circule sur Internet. Elle fait peur et c'est sans doute la note la plus effrayante du monde scolaire. Brrrrrr. -Professeur Dom Il faut tout relire et consulter un dictionnaire Collard


jeudi 16 mai 2013

Une BD écrite à l'encre...humaine

Tout jeune j'ai eu la chance, je pense, d'écouter la musique du groupe rock américain KISS...à mon corps défendant. Mon grand frère était, et est encore, un de leurs plus fervents adeptes.

Pour résumer très rapidement leur travail, je dirais que le spectacle que le groupe donne est fait de pyrotechnie, d'acrobaties et de chorégraphies le tout sur des mélodies entraînantes parlant de fête, de femmes et de ...« rock and roll ».

 Aujourd'hui, leurs opus ne me quittent pas.

 Je traîne en effet, plusieurs de leurs albums dans ma voiture, albums que j'écoute lorsque je fais le trajet entre la maison et le collège. Ça vous motive un homme qui a un cours à donner. (Mais peut-être faut-il contrôler parfaitement ses émotions et être zen en enseignement. C'est un autre débat que celui-là.)

Il faut l'admettre, avec leur maquillage, ces musiciens du sud de la frontière attirent l'attention pour l'aspect particulier, insolite, inattendu, étrange et curieux de ce masque que Paul Stanley, Gene Simmons, Peter Criss (aujourd'hui remplacé par Eric Singer dont c'était l'anniversaire la semaine dernière) et Ace Frehley (aujourd'hui remplacé par Tommy Thayer.) portent. Je pense d'ailleurs que ce maquillage joue sur la psyché
Crédit photo : http://comixstripped.blogspot.com
humaine et fait en sorte que ces artistes ne se sont plus comportés de la même manière après avoir appliqué ces « peintures de guerre ».

Les vrais amateurs de cette formation new-yorkaise sont au courant de ce fait qui est présenté dans la photo placée ci-haut. Ce n'est un secret pour personne, mais la phrase écrite m'intéressait parce qu'elle parlait d'écriture, d'encre et de BD, sujets à l'étude dans ce blogue pédagogique. Question de filer le sujet comme on file une métaphore en littérature, cette étrange idée de verser son propre sang dans l'encre n'est pas sans rappeler la scène assez comique dans Les Simpson où l'assaillant de Bart, Sideshow Bob, écrit une lettre entre les quatre murs de sa prison avec son propre sang. La chute de la scène sera la défaillance de ce dernier en raison d'anémie ou d'insuffisance de sang.



mardi 14 mai 2013

Le Corbeau tenait en son bec un fromage...


Ouf! je ne suis pas certain de celle-là! 
-Professeur J'aime encore plus La Fontaine en raison des relectures de Luchini Collard. 

lundi 13 mai 2013

Foglia se fâche (Chronique de Foglia dans La Presse du 13 mai 2013


PIERRE FOGLIA
La Presse
Le français gagne du terrain, titrait mon journal jeudi. Je ne doute pas des statistiques, mais la manchette m'a quand même laissé songeur. C'est que, voyez-vous, ce même jour, je signais dans le même journal une chronique, en français, qui a suscité autant d'incompréhension que si je l'avais écrite en polonais. Alors peut-être bien que le français gagne du terrain en cela qu'on le parlerait de plus en plus dans la grande région de Montréal, mais se pourrait-il qu'on le comprenne de moins en moins?
Je sais que vous êtes quelques-uns à penser que je n'ai écrit ma dernière chronique que pour le plaisir d'y revenir. J'y reviens alors, juste un court extrait qui me servira de baromètre à mesurer la littératie ambiante. Littératie: la notion de littératie recouvre les fondamentaux - lecture, écriture - indispensables pour fonctionner dans une société de culture écrite.
Je revenais donc dans cette chronique sur le coming-out de Jason Collins, joueur de la NBA de sept pieds, mon intention était de déconner sur le sport, dernière planète où cela fait encore les manchettes d'avouer être gai. Je commence par prêter à Jason Collins d'avoir inventé sa gaititude pour se rendre intéressant, ce passage: Gai? Allons donc, un grand garçon comme lui! La moyenne des gais c'est quoi, cinq pieds six? cinq pieds sept?
Je le dis gentiment: les lecteurs qui ont passé tout droit à cet endroit ne savent pas lire. Une dizaine de courriels, c'est énorme pour me dire: où êtes-vous allé chercher que la moyenne des gais était de cinq pieds six, cinq pieds sept? Et plusieurs dizaines d'autres pour me dire que j'étais homophobe. Vous me lisez depuis combien de temps? Vingt ans? Trente? Comment pouvez-vous me prêter l'intention d'écrire sérieusement que «sauf pour ce joueur de basket, il n'y a pas de gais dans le sport professionnel» ? C'est ma culture, le sport, le milieu que je connais le mieux. Et quand j'écris que le sport est le refuge des vraies valeurs, en 30 ans, quand m'avez vu entendu parler sérieusement de vraies valeurs?
Je m'inquiète en terminant: «Où la jeunesse ira-t-elle maintenant chercher ses modèles?» M'avez-vous déjà entendu parler de «modèles pour la jeunesse» ? Vous savez où je me les mets, les modèles pour la jeunesse?
Ce qui me fait freaker comme un fou - et ça date de bien avant cette chronique -, c'est le sentiment d'arriver au bout de... de quoi? Du millénaire Gutenberg? De l'ère de la culture écrite.
Le tiers de la population du Québec est presque analphabète; 35% des jeunes de 15 à 25 ans sont analphabètes, leur niveau moyen de littératie est tout juste suffisant pour leur permettre d'envoyer un texto. Mais ce qui me fait vraiment capoter, c'est autre chose. C'est cette statistique, non disponible, qui nous dirait combien chez ceux capables de traiter et comprendre un texte complexe, combien lisent pour le plaisir de lire, lisent pour lire, pour rien, sans se demander: quécéquiveutdire?
Ce qui me fait le plus freaker, c'est ça: notre frénétique et incessante quête de sens. Notre empressement à fabriquer du sens tout le temps, à le shooter partout comme de la marde et, bien sûr, à s'irriter du moindre contresens.
Quécéquidit?
Y dit que les pédés sont de taille moyenne et mangent à des heures régulières.
On me répète bien sûr que l'écriture, la lecture n'ont pas toujours existé, qu'elles n'existeront pas toujours, ni la forme d'intelligence qu'elles déterminent...
Quelle sorte d'intelligence déterminent les technologies numériques? J'aimerais venir le constater dans 400 ans... En attendant, je crois comme Nicholas Carr, ce blogueur américain interviewé dans Québec Science par Elias Levy (numéro de mars), je crois qu'on confond intelligence et vitesse.
Bref, vous ne devriez plus lire cette chronique d'un autre temps si vous êtes pressé. Et encore moins la lire si vous cherchez du sens. Y en a pas.
LECTURES - Parlant de livres, je me demande si je ne suis pas bipolaire. J'entre parfois à ma librairie de reculons, levant le nez sur tous les titres - ah non pas ça, ah non pas lui. L'autre jour, c'était le contraire. J'étais allé me chercher le Robert Lévesque - Digressions - que j'avais fait mettre de côté, et puis me voilà à feuilleter Louis Cornellier, que je lis tous les samedis dans Le Devoir. Envoye donc le Cornellier, et puis le Tom Wolfe, Bloody Miami et quatre autres dont un pour la couverture - une jeune femme au visage de cire dans une chemise de nuit rose - Les portes closes de Lori Saint-Martin. J'en avais pour... pour cher.
Je suis rentré à la maison , je les ai tous mis sur la table à café. Voyons, par lequel avais-je le plus envie de commencer?
Finalement j'ai allumé la télé et j'ai regardé le hockey.
LA FÊTE DES MÈRES - C'est pas pour faire mon comique, mais demain, c'est la fête des Mères, qu'il ne faut pas confondre avec la fête des Maires, qui avait lieu jeudi dernier à Laval. Parlant de mère toujours, celle de l'ex-coureur Tyler Hamilton, longtemps fidèle lieutenant de Lance Armstrong, a dû être drôlement contente quand elle a vu que Tyler lui dédiait son livre La course secrète.
Dans ce livre, Tyler raconte qu'il s'est fait faire des transfusions sanguines, qu'il a pris des tonnes d'EPO, de la Cera, de la testostérone, de la gonadotrophine, des corticoïdes, des hormones, de l'humatrope, de la nandrolone, du salbutamol, de l'IGF-1, de la tétracosactide, du synacthène... Ça parle de dope à toutes les pages sauf la deuxième, réservée à la dédicace: à ma maman.

Un mot nouveau...

PETRICHOR
Avez-vous mal aux articulations? Vous ennuyez-vous des beaux jours de soleil des semaines passées? Aimeriez-vous apprendre un mot nouveau?




PETRICHOR: odeur particulière, habituellement agréable, que prend la terre après la pluie. Ce mot a été forgé en 1964 par deux géologues australiens, J. Bear and R. G. Thomas (Nature 993/2), qui dénomaient ainsi le liquide huileux qui coule de certaines roches pendant les périodes sèches, et qui, après la pluie, dégage une odeur agréable. Il a ensuite été généralisé par l'usage à l'odeur de la terre après la pluie. Il est formé à partir du grec petros, pierre et ichor, le sang des dieux dans la mythologie grecque.
-Professeur Dom Monsieur Pivot serait fier de moi Collard

vendredi 10 mai 2013

Un gain de terrain

La une d'hier, le jeudi 9 mai, du journal montréalais La Presse avait quelque chose d'intéressant et de surprenant à raconter à propos du monde linguistique québécois, à savoir un gain de popularité (peut-on appeler cela ainsi?) pour les immigrants qui viennent s'installer chez nous.

Pour être bien honnête, il y a longtemps que je souhaitais présenter dans le blogue du Participe la une d'un grand quotidien et non pas celle d'un tabloïd.

« Non, madame, ça c'est le Journal de Québec. Nous, c'est le journal Le Soleil. Non, eux, c'est un tabloïd  nous, c'est un vrai journal. Oui, c'est ça, le grand format. Ça n'entre pas dans votre boîte aux lettres...» - Robert Lepage, La Face cachée de la Lune. 

Il m'arrive parfois de consulter quelques pages frontispices, notamment celle du L.A. Times de même que celle du Devoir afin de m'informer très rapidement de tout ce qui a pu se passer dans le monde. Mais ce sont rarement des bonnes nouvelles qui nous sont présentées. (Je retiens toujours un peu mon souffle en regardant le travail du New York Post sachant fort bien que celui-ci bâtira sa une en axant ses nouvelles sur les trois grands thèmes des journaux à sensation que sont le sang, le sexe et le sport. ) 

De là tout l'intérêt de montrer cette nouvelle concernant la langue de Molière. Mais, disons-le entre nous, il ne la reconnaîtrait guère s'il pouvait l'entendre aujourd'hui après 4 siècles d'interruption. S'écrierait-il « Ah! c'est du joli! » tout comme le titre de la chronique de Foglia?

- Professeur Dom qui a remarqué que le titre d'un autre article de cette une est emprunté à Choderlos de Laclos. Collard.

jeudi 9 mai 2013

Lecteurs en voie d'extinction

Voici ce qu'on peut trouver sur le site internet du Libraire www.lelibraire.com. -Professeur C.

Source de l'image: http://lecture..tableau-noir.net
L’avènement de l’ère numérique apporte une foule de changements qui vont jusqu’à affecter en profondeur le fonctionnement de l’espèce humaine. Ainsi, l’humain serait de moins en moins capable de fournir un long effort de concentration, trop habitué qu’il est à recevoir en vrac les informations qu’il reçoit. La notion du temps en est tout aussi transformée. Autrefois, le temps était sectaire et il y avait une plage bien définie pour le repos. Maintenant que nous aurions les moyens technologiques pour nous faciliter les choses, ils nous entraînent plutôt sur une pente glissante qui intensifie la rapidité et qui demande sans cesse à l’un et à l’autre d’augmenter la cadence pour simplement faire partie de l’embarcation. L’humain ne serait donc plus en harmonie avec le temps, mais plutôt en compétition avec lui, espérant le surpasser et éventuellement le vaincre pour accéder à l’éternité.

Un exemple patent de cette mutation est cette nouvelle qui nous arrive : il y aurait moins de « grands lecteurs ». Pour ne parler que du Québec, un rapport sorti en 2004 affirmait déjà une « diminution des grands lecteurs au profit des petits lecteurs ». Nicholas Carr le prévoyait déjà dans son livre Internet rend-il bête?, assurant que nous ne connaîtrons bientôt même plus l’utilité de la lecture, comblant tous nos besoins par le Web, cet « écosystème de technologies d'interruption ».
Il ne s’agit pas ici d’être réfractaires au changement mais de constater avec clairvoyance ce que serait un monde sans par exemple ces penseurs au long cours qui se penchent patiemment sur un sujet pour en déterrer et en comprendre ses racines. Avec la multitude de sollicitations qui nous arrosent, le cerveau humain serait de plus en plus en grand « déficit d’attention », pour reprendre l’expression de l’écrivain Philip Roth.
Serions-nous définitivement assujettis au monde-clip qui ne dévoile que la surface des choses sans prendre la peine d’examiner ses détails et ses contours? Devrons-nous laisser la recherche des profondeurs au profit de cet « endoctrinement publicitaire » dont parle Bernard Émond, ce cinéaste qui ose faire des films d’une vraie lenteur?
Le journal Le Devoir du 3 septembre 2011 rapportait ce fait : « Ce sont 49 % des Québécois qui ont des difficultés de lecture, qui cherchent à éviter les situations où ils ont à lire et, lorsqu'ils parviennent à décoder une phrase, qui n'en saisissent pas forcément le sens. » Tout cela serait donc bien réel? Il y a peut-être de l’espoir : l’être humain étant doté de conscience, une fois l’alarme sonnée, il n’en tient qu’à lui de faire autrement pour éviter le pire.
Dans tout cela, la vraie question est celle-ci: y aura-t-il encore quelqu’un pour lire « la recherche » de ce bon vieux Proust? Ces quelques milliers de pages de ce fabuleux écrivain qui n’a cessé d’être « À la recherche du temps perdu ». Car pour être à la recherche du temps, il faut d’abord en avoir un peu.

Complètement marteau!


Être marteau: personne à l'esprit dérangé. Exemple:  «Quelle drôle de boîte!», se dit le valet de pied, qui demanda à ses camarades si le baron était farce ou marteau (Proust, La Prisonnière., 1922, p.227).

mercredi 8 mai 2013

D'autres preuves à écrire sur le mur de la honte


Aussi bien rire un peu des commentateurs sportifs couvrant les activités du Club de hockey Canadien parce que dans deux jours, il se peut fort bien qu'on parle de la saison 2012-2013 au passé. À ce sujet, il faut remercier tout spécialement l'arbitrage de la « Ligne nationale de hockey » (non, ce n'est pas une erreur, c'est plutôt une pointe assassine que la rédaction souhaite mettre en évidence.) 

Pour ce qui est de l'aspect linguistique de la phrase de monsieur Grégoire placée ci-bas, on peut penser qu'il voulait plutôt dire que « [...] ça ne vole pas haut.» 

-Professeur Dominic qui a choisi de ne plus écouter de matchs Collard



mardi 7 mai 2013

Le français est mis en échec!

En regardant le blogue du Sportnographe, j'en viens à la conclusion que les gens qui l'écrivent à quatre mains aiment beaucoup le français lorsqu'il est bien parlé. Mais, sur la planète hockey, force est de constater qu'il est sévèrement mis en échec. Comme disait l'un des personnages de François Pérusse : « Ça donne mal à tête. » de l'entendre. - Collard Professeur Dom ou quelque syntaxiquement chose ça comme donné.
Habs Go Go !

Jeu: Corrigez cette phrase afin qu'elle devienne parfaite. Ouf! J'ai hâte de voir les réponses! 

lundi 6 mai 2013

Un professeur célèbre

Quel est le nom de ce professeur célèbre qui est incarné par Tom Hanks dans le film Le Code Vinci?


La réponse ici !

-Professeur Dom qui a un peu de cinéma à rattraper.

vendredi 3 mai 2013

L'importance des bibliothèques

Qui l'eut cru? On nous dit que 94 % des Américains sont convaincus de l'importance des bibliothèques. La montée des littératures numériques fera baisser ce pourcentage j'en suis certain. Pour notre part, moins de 10 personnes lisent ce blogue.

-Professeur Dom qui consulte quand même assez souvent sa bibliothèque scolaire (évidemment, je suis professeur, C.


jeudi 2 mai 2013

Des mots fantômes

Voici ce qu'avait à dire le site L'Express - Lire sur notre langage. C'est que voyez-vous, la plupart des petites gens et les grands médias (ça me rappelle ma grand-maman qui disait « Les grands innocents ») utiliseraient des mots qui n'existent pas. Palmarès. (Bon sang, j'écris comme les Français parlent. Oui oui cette manière de présenter un sujet puis d'en arriver à la séquence vidéo en ne disant qu'un mot. Wahou! Allez, regardons un peu le travail fait dans Le Dico des mots qui n'existent pas de Messieurs Gilles Vervish et Olivier Talon.






AMINCISSEUR. adj. et n. m. - d'amincir, qui fait mincir.
Il est utilisé dans la communication cosmétique pour désigner un truc qui fait mincir. Et la différence avec "amincissant", c'est qu'on a l'impression d'avoir trouvé la force ou le pouvoir occulte qui fait que le truc en question fait mincir. Du genre : pourquoi le thé, la pomme ou les pilules OEnomachin sont-ils amincissants? Réponse: parce qu'ils ont un pouvoir amincisseur ou des "agents amincisseurs", actifs, magiques, etc.

BANKABLE. adj. -de l'anglais bank, signifiant "banque". Se prononce "banquaibeule".
Le français bankable vient donc tout simplementde l'anglais bankable, qui semble être lui-même un néologisme désignant un acteur "capable, par sa seule présence dans un film, d'en garantir le succès commercial (box-office success)".
COVOITURER. v. intr.
Effectuer en commun un trajet en automobile en partageant les frais, ou plusieurs trajets successifs en alternant conducteur et véhicule. Covoiturer, c'est donc pratiquer le covoiturage.
DEZONER. v. tr. ou intr. - utiliser hors zone ou sortir de sa zone.
 Dézoner est un geekisme* utilisé lorsqu'on trafique un lecteur de DVD ou une console de jeux afin de pouvoir s'en servir avec des disques ou des cartouches formatés pour une autre zone géographique. Le verbe est dans ce cas transitif.
ENERGIVORE. adj.
Qualificatif durable utilisé pour fustiger les appareils ou procédés consommant trop d'énergie pour qu'il soit
raisonnable de continuer à les utiliser ou à les exploiter si on veut vraiment sauver les ours blancs de la fonte de la banquise.
INARRÊTABLE. adj.
Qui enchaîne les victoires, accumule les points et se dirige tout droit vers un titre de champion. Comme le mot " mercato ", l'adjectif inarrêtable semble venir du monde sportif, et plus précisément du monde merveilleux du journalisme sportif. Parce que dans le sport, c'est bien connu, ce qui compte, c'est d'aller "droit au but", à la victoire. L'essentiel, c'est la gagne, même s'il faut pour cela faire une petite entorse aux règles du jeu, par exemple, faire une passe de la main pour marquer un but à l'équipe d'Irlande de football, ou encore distribuer des coups de boule
MYTHONNER. v. int. - de mytho-, élément du grec signifiant "fiction", repris dans le vocabulaire de la psychanalyse pour désigner une maladie appelée la mythomanie.
Mentir, affabuler (non sans croire soi-même à ses mensonges). D'autant que le verbe mythonner présente l'avantage d'apporter une nuance par rapport au verbe "mentir": comme il se réfère à une maladie, il indique que celui qui ment croit lui-même à ses mensonges. "Tu mythonnes" signifie ainsi: "tu te la racontes, à toi aussi".
NOMINE. adj.
Préselectionné pour recevoir les honneurs, ou en téléréalité, pour être éliminé.
PHOTOSHOPER. v. tr. d'Adobe Photoshop, marque déposée.
Modifier une image (dessin, photographie) sur un ordinateur, à l'aide du logiciel Adobe Photoshop. 2. Embellir ou arranger la réalité. La plupart des mannequins sont photoshopés, comme toutes les images publicitaires. Du coup, on impose aux gens des "normes" de beauté auxquelles ils devraient se conformer et ressembler, alors que cette beauté soi-disant "normale" n'existe pas.
REVOTE. n.m. - de revoter, voter derechef.
Vote convoqué lorsqu'une élection est contestée ou invalidée, histoire qu'on finisse par bien savoir qui a vraiment gagné. On notera que le nom "revote" semble n'avoir émergé qu'à l'occasion du psychodrame de l'élection du président de l'UMP en novembre 2012




mercredi 1 mai 2013

Le Petit Érudit nous raconte...



Tiré du site www.lepetiterudit.com

Ils ne sont pas allés à l’école et pourtant…


mauvaise-notes
Plusieurs personnes ont marqué l’histoire sans avoir complété de hautes études. Comme cela est toujours intriguant, voici quelques-unes de ces personnes et un très bref résumé de leurs accomplissements.
Abraham Lincoln, président des États-Unis; il est allé à l’école seulement durant une année.
George Eastman, fondateur de Kodak puis multimillionnaire; il a abandonné l’école au secondaire.
Henry Ford, fondateur de Ford; il a arrêté l’école après le secondaire.
Ray Kroc, fondateur de McDonald’s; a quitté l’école durant le secondaire.
Walt Disney, fondateur de Walt Disney Company; il a quitté l’école à 16 ans.
Bill Gates, fondateur de Microsoft; a quitté Harvard pour fonder sa compagnie.
Albert Einstein, physicien; n’était pas tellement bon à l’école lorsqu’il abandonne le secondaire à 15 ans.
Colonel Sanders, fondateur de PFK; a quitté l’école primaire pour travailler et subvenir aux besoins de sa famille.
Il existe encore bien d’autres exemples de réussite. Cette liste n’est bien sûr pas exhaustive, mais n’hésitez pas à faire vos recherches! ...et vos devoirs eux?


Cinéma !

Voici une vidéo de Walt Disney dans laquelle Goofy interprète un professeur. « Les professeurs sont des gens. » (Vidéo en anglais...le temps que je trouve une traduction!)