mercredi 28 septembre 2016

Usito, l'indispensable

LES CAPSULES LINGUISTIQUES SONT DE RETOUR !


Usito, l’indispensable


Qui n’a jamais essayé dans son enfance de creuser un trou dans le sable avec une cuillère ? On finissait toujours par y arriver même si cela pouvait prendre du temps. Une pelle n’aurait pas été un luxe. Le dictionnaire numérique et québécois Usito, qui est encore peu connu, pourrait être comparable à cette pelle. Il est un outil simple, efficace et rapide d’utilisation. Voici ses principales caractéristiques :

- Il est compatible avec tous les appareils électroniques, les navigateurs et les systèmes d’exploitation.
- Il ne nécessite aucune installation, car on le consulte directement sur Internet. De plus, les mises à jour se font quotidiennement et automatiquement.
- Il est très abordable, soit environ 20 $ par année.
- Il contient 12 dictionnaires en un : un dictionnaire de langue générale, des québécismes, de prononciation, de citations littéraires et journalistiques, de difficultés grammaticales et typographiques, etc.
- Contrairement aux autres dictionnaires, il représente bien la réalité linguistique de la société québécoise ainsi que la réalité des autres francophones de l’Amérique du Nord.
- Il s’adresse à un large public : enseignants, rédacteurs, traducteurs, personnel de soutien administratif, étudiants, etc.

Désormais, vous n’aurez plus à creuser péniblement pour obtenir une réponse, vous pourrez l’obtenir n’importe où et d’un seul clic grâce à Usito. Cependant, il ne faut pas oublier les bons vieux outils de référence qui peuvent vous sauver la vie lors des examens.


Source 

Usito, Les avantages d’Usito, [En ligne] Repéré à [https://www.usito.com/] (Consultée le 17 septembre 2016)



Audrey Pépin
Stagiaire au Participe
Étudiante en Enseignement secondaire à l’UQAC


On, Léon et compagnie

Les Capsules linguistiques sont de retour !


À tous les membres de la communauté collégiale,

En tant que stagiaire de l’Université du Québec à Chicoutimi attachée au Participe, je vous ferai partager[1], tout au cours de la session, quelques-unes de mes connaissances linguistiques touchant diverses difficultés de notre belle mais capricieuse langue. En voici la première :

On, Léon et compagnie


Tout le monde se souvient du fameux pronom indéfini on qu’on devait remplacer par Léon à la petite école pour comprendre que ce mot donne le même accord au verbe que le pronom il. Mais qu’en est-il lorsque ce pronom représente une ou plusieurs personnes bien définies ?

Dans ce cas, il est possible de le remplacer par un pronom personnel comme je, tu, nous et vous. Ensuite, il faut accorder, en genre et en nombre, le participe passé ou l’adjectif qui s’y rapporte avec le sujet désigné par on.

Exemples 
- Alors Cynthia, on est excitée par la rentrée ? (on pourrait être remplacé par tu.)
- Ma sœur et moi, on est déçues du mauvais temps[2]. (on a la valeur du nous au féminin.)
- On a été expulsés de notre cours à cause d’un retard. (on a la valeur du nous au masculin.)
- Les amis, on est satisfaits du centre d’aide en français ? (on a la valeur de vous.)

Il est important de noter que le déterminant possessif correspondant à l’usage familier est notre ou nos, mais qu’à l’usage soutenu, c’est plutôt son, sa ou ses.

Exemples 
- On écrit notre nom sur la feuille. (usage familier)
- On écrit son nom sur la feuille. (usage soutenu)


Cependant, lorsque le pronom on est indéfini et qu’on pourrait le remplacer par quelqu’un, quiconque ou tout le monde, le participe passé ou l’adjectif qui s’y rapporte est invariable et va donc être au masculin et au singulier. Par contre, si on sait que le pronom on remplace une femme, il pourra prendre l’accord du féminin.

Exemple 
Quand on est une fille, on est presque obligée de se montrer sensible.


Source 

OQLF, Banque de dépannage linguistique, On, [En ligne] Repéré à [http://bdl.oqlf.gouv.qc.ca/bdl/gabarit_bdl.asp?t1=1&id=1708] (Consultée le 19 septembre 2016)

Audrey Pépin
Stagiaire au Participe
Étudiante en Enseignement secondaire à l’UQAC



[1] Lorsque « partager » a le sens de « communiquer », on emploie « faire partager ».  La phrase aurait été fautive si on avait simplement employé « partager ».
[2] On parle de mauvais temps et non de mauvaise température.